Kee eeKare
Icare town
L'Icare originel version contemporaine de la fin qui s'approche à pas de géants au dessus des foules fourmilières.
Ne sera jamais à la hauteur des sons qui s'entendent ici comme ailleurs. Fait seulement et de justesse sa petite musique dans un coin, l'antre solitaire loin de tout ce qui s'entend de loin, avec les minuscules moyens ridicules du bord.
De l'ancien revisité, du nouveau qui balbutie, beaucoup de temps passé à (re)produire autrement du peu qui passe inaperçu. Tant pis, n'est pas Mozart tout quidam qui respire.
On espère juste des oreilles et des sons en accointances, en proche syntonie, se lover à distance, se bercer d'un même univers ou proche, se donner la douce illusion de ne plus être seul au monde avec notre sensibilité qui se veut personnelle et l'art qui sauve du pire, si modeste soit-il...
Bienvenue si tu te reconnais.
Tentative de réactualisation (arrangements, mixs, versions) de mes anciennes (compos, impros, reprises) via Tuxguitar remixé sur Audacity ou enregistrements guitare seule (1, 2, 3 pistes)si possibilité ou temps disponible.
Emmuré dans la réclusion ermite d'une allergie croissante de l'humanité irrespirable... liberté si chère tombée dans l'oubli... caillou futile (au bord du chemin et pour peu dans le ravin). L'art comme bouée.
Explication (pour les rares qui me retrouveraient au terme d'un long périple de silences entrecoupés de musique et vis versa) :
Emporté par les nombreux passages à vides qui se disputent mon trône comme un trophée, tantôt gouffres, tantôt paniques et urgences, tantôt bras baissés, explosions atomiques, dérives désolantes... et autres joyeusetés du même acabit, depuis ma présence aléatoire sur le précieux réseau (2012) de l'anonymat nombreux et des partages pas évidents avec les moyens du bord, via X comptes abandonnés ne sachant quasi que se copier-coller les uns les autres :
Je tente ici, comme un adieu au monde, une synthèse ou réactualisation de bafouilles musicales, selon le temps libéré, les galères imposées par le quotidien qui se veut de moins en moins aisé ou commode ou disposé... muraille gorgée d'urgences à traverser, dans quoi il faudra creuser des ouvertures infimes pour respirer... donc musique, vaille que vaille !
Poussière de graviers dans l'univers immense des montagnes. Etroit sentier broussailleux dans l'infini splendide. Et tant de talents inouïs à découvrir tout autour ! Peu en appétit de glorieux, plutôt l'intime, l'infime, le profond ou l'inédit sans feux d'artifices et le passant inaperçu qui a du soi à faire sentir et fait vibrer quelque chose en moi : nos cordes sensibles, un diapason à portée.
Keellian
''Petit'' Post-Scriptum technique :
Ma technologie en cours ne permettant pas de poster de l'audio HQ, je ferai le possible avec ce que je sais faire, le peu qu'on peut. Musicien pas technicien.
Merci pour l'écoute, likée ou zapée, vite oubliée dans ce qui nous divise ou imprimée dans ce qui nous rapproche, votre passage rare ou fréquent, nos échanges fructueux ou infertiles. La bienveillance sincère, l'oreille à l'écoute qui fait avancer la musique en soi dans la jungle où se noyer est plus aisé que se démarquer et ne se démarque pas toujours le plus beau, parfois le plus maitrisé, original, encouragé. Cet autre admirable assurément admiré.
Ma fenêtre cherche l'air qui se respire du dedans parce que dehors l'asphyxie partout encercle l'espace clos.
Bavard ici car plus rien à dire en musique. Mes notes parlent sans mots. Des discours entiers a entendre à l'intérieur. Ecoutez... si le coeur vous en dit.
No beats here, no high symphonie, no perfect track, nothing to sell, nothing to buy. Listen & play enjoy !
Thanks a lot
Merci
My name is Keellian’s tracks
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