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Ce qu’on aura compris dans l’épisode 1, c’est qu’au final, et au-delà de ce qui se passe dans la transaction, ce qui permet à la société de construire une ligne rouge entre les TDS et le reste du monde, c’est le stigmate. Pourquoi ce stigmate de « la pute » est-il si fort ? Quelle est sa fonction ? Comment les TDS le vivent-elles matériellement et psychologiquement, et quel impact a-t-il sur leur vie quotidienne ?
Biographie des invité.e.s :
Charlie She :
Québécoise, Charlie grandit à Gatineau, une banlieue près de Montréal. Artiste, queer et féministe, iel commence le TDS vers l’âge de 20 ans après avoir travaillé dans la restauration. Iel est aujourd’hui, à 27 ans, un·e militant·e et influenceur·se très actif·ive et suivi·e dans le milieu queer, notamment sur les questions de travail du sexe, sur Instagram: @charlieshe.
Marianne Chargois :
Marianne Chargois est travailleuse du sexe, performeuse, membre active du STRASS (le Syndicat du travail sexuel). Ses projets, écrits et performés, lient recherche artistique et analyses féministes et politiques autour du sex working. Parallèlement à ses activités de dominatrice, elle se produit en danse contemporaine et crée des festivals : le festival Explicit avec Matthieu Hocquemiller, Expressions Plurielles du Sexuel à Montpellier, le festival queer sexualités dissidentes WHAT THE FUCK ? FEST***! avec floZif à Paris ainsi que le SNAP !, festival des discours et représentations des travailleur·ses du sexe dont la seconde édition aura lieu du 16 au 18 octobre 2020 à Paris. En 2018, elle réalise son premier film documentaire EMPOWER Perspectives de Travailleuses du sexe.
Maiwenn Henriquet :
Infirmière de formation, Maiwenn a été bénévole puis salariée à Médecins du Monde sur le programme Jasmine auprès des travailleur·euses du sexe. En avril 2017, elle a rejoint l’association de santé communautaire Paloma où elle est intervenante santé.
Irène Aboudaram :
Engagée dans la lutte contre le sida depuis 1994 à travers plusieurs organisations en France et à l’international, elle travaille aujourd’hui à Médecins du Monde sur les questions de santé et de droits pour les TDS et personnes détenues. Elle est aussi membre du conseil d’administration de Paloma.
Références entendues dans l’épisode :
Le pimp désigne le “mac” ou le proxénète
“Cis” est le diminutif de cisgenre et désigne une personne dont le genre (identitaire) correspond à celui qu’on lui a attribué à la naissance
Les Travailleur·euses Du Sexe ou TDS
Gail Pheterson, Le prisme de la prostitution, L’Harmattan, 2001
“Trans” est le diminutif de transgenre et désigne une personne qui ne s’identifie pas à son sexe assigné à la naissance ou qui a entamé un processus afin de faire mieux correspondre son expression de genre et son identité de genre
L'association Médecins du monde
Les lois SESTA (Stop Enabling Sex Traffickers Act) et FOSTA (Allow States and Victims to Fight Online Sex Trafficking Act) visent à lutter contre le proxénétisme en ligne
La loi dite “Avia” est une proposition de loi visant à lutter contre les contenus haineux sur internet
Pluma Sumaq est une artiste latino-américaine ex TDS
L’association Les Roses d’Acier
L’association Acceptess-T
Le Collectif des Femmes de Strasbourg-Saint Denis
Le projet parisien Bus des femmes
Le STRASS (Syndicat du Travail Sexuel) à Paris
L’association Paloma à Nantes
L’association Grisélidis à Toulouse
L’association Cabiria à Lyon
Putains dans l’âme à à Besançon
La Politique des putes est un documentaire d'Océan.
Productrice exécutive : Lauren Bastide
Production : Marine Raut
Conseil artistique : Aurore Meyer-Mahieu
Réalisation : Marine Raut
Mixage : Marthe Cuny
Musique : " La Femme à la Peau Bleue " interprété par Vendredi Sur Mer, (P) 2016 Profil de Face. Avec l’autorisation de Sony Music Entertainment France
Voix au générique : Anna Mouglalis et Rebecca Chaillon