published on
Je roule
Hier assis sur ma selle, je dévalais les ruelles,
J’étais môme.
Au son de la dynamo, perché sur mon vélo,
Seul au monde.
Pince à linge sur le cadre, les rayons battant l’As,
En cadence.
A grands coups de pédales, j’explorais les dédales
De l’enfance.
Maintenant je me rappelle, ces sensations nouvelles,
Chaque fois.
Les parfums des champs, le souffle du vent,
Et le froid.
L’impression de voler, que le temps s’est figé,
Pour toujours.
Si je veux les retrouver, j’ai juste à tourner la clé,
D’un quart de tour.
Alors je roule, peut importe où je vais,
Le vent qui fouette mon visage a comme un goût de liberté.
Et quand je roule, la route est mon alliée,
Et après le prochain virage, qui sait où je serai.
Aujourd’hui pour m’évader, je conduis une Harley,
Noie et chrome.
Elle m’emmène plus loin, vers d’autres chemins,
Ma route d’homme.
Les vibrations du twin, la route qui défile,
Rien ne change.
Comme quand j’étais enfant, je me sens libre et vivant,
Et j’avance.
Alors je roule, peut importe où je vais,
Le vent qui fouette mon visage a comme un goût de liberté.
Et quand je roule, la route est mon alliée,
Et après le prochain virage, qui sait où je serai.
- Genre
- Folk & Auteur-compositeur