Episode 3 : réception et avenir du projet

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Dans ce dernier épisode de la saison 1 de Coodcast, Eden et Laurent reviennent sur la réception de leur démarche de ludopédagogie par les institutions et les professionnels de l'accompagnement social et professionnel et de la formation.
Ils partagent également leurs réflexions sur l'avenir de leurs travaux.
Retrouvez les vidéos de CooLab et Joueurs et compétents sur la chaine Youtube du LaboCIBC : youtube.com/@lelabocibc?si=vopafN4FW4b22Dgk

3 comments

  • ludovic tonnere
    at 0:41
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    Je suis un gamer passionné, j'aime les jeux vidéo, mais j'apprécie aussi la solitude ponctuelle que cela m'apporte, la possibilité de me déconnecter de tout ce qui m'entoure. Pensez-vous que cet outil pourrait être intéressant pour des bénéficiaires éloignés ? Le risque d'attachement, voire d'addiction, n'est-il pas dangereux pour un public déjà difficile à mobiliser dans le secteur de l'emploi ? Bien que je reconnaisse l'opportunité qu'offre cet outil pour le développement de compétences, je pense qu'il devrait être utilisé avec un public averti. Par exemple, le système <COOLAB est utilisé dans le collège de mes enfants, mais là, ce sont des jeunes encadrés par les professeurs et leurs parents. En revanche, pour des adultes sans repères, c'est un tout autre défi, et cela fait aussi partie de notre réalité quotidienne.

  • Coorace Normandie
    at 0:41
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    @ludovic-tonnere: Bonjour Ludovic, L'objectif de Coolab est de reconnaître des compétences acquises et développées par les joueurs modérés à réguliers. Ce n’est pas une méthode de lutte contre les addictions (voir 2e paragraphe). Dans ce cadre, la méthode Coolab (épisode 2) est mise en œuvre par un professionnel de l’accompagnement et de la formation. Cette méthode entend s'appuyer sur la réflexivité des joueurs : prendre de la distance et déconstruire le jeu et le rapport au jeu. A ce titre, la méthode contribue - à sa mesure - à une stratégie plus globale de prévention.

  • Coorace Normandie
    at 0:41
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    @julien-alleau: Concernant les usages addictifs, rappelons ceci : l'OMS reconnaît depuis 2018 que l'addiction aux jeux vidéo est une maladie. Elle concernerait 0.5 % à 4 % des joueurs. Pour ces cas, des solutions peuvent être mobilisées par ceux qui en sont victimes à l'appui de leurs proches ou des accompagnants pour s'adresser à un médecin traitant ou un centre d'addictologie spécialisé. De nombreuses ressources sont disponibles en ligne. Voyez notamment www.who.int/fr/news-room/questi…tem/gaming-disorder