ODOUI-Paroles

il y a des silences que seule la musique peut combler. Pour moi, l'art est souvent un refuge face à la douleur des absences, ces déchirures que la vie nous impose. Récemment, la perte de ma sœur aînée, pilier d'une famille de neuf enfants, a réveillé en moi des échos d'une enfance révolue, celle des champs d'arachide baignés par le soleil de la forêt équatoriale.
Là-bas, un oiseau, l'ODOUI, rythmait nos journées de labeur. Et moi, petit garçon insouciant, je dansais parfois au milieu des plantations, au grand dam de ma grand-mère. Elle me surnommait tendrement "Kéh he hé he" (mon NDANE, ce nom murmuré avec affection, celui qui résonne sur le Nkul, notre tambour ancestral, celui qui guide les pas perdus dans l'immensité verte).
"Es-tu devenu BIZUBUK ?", me demandait-elle en riant, car seul cet être dansait autrefois sans le battement du tam-tam. Et elle chantait cette mélopée douce et pleine de sens :
BIZUBUK Te Enkul! Te embaï
BIZUBUK Te Enkul! Te embaï
BIZUBUK Te Enkul! Te embaï
BIZUBUK Te Enkul! Te embaï
Le 14 juin 2025, je vous invite à un voyage sonore au cœur de ces souvenirs. Mon nouveau single, porteur de ces émotions et de ces images d'enfance, sera disponible en téléchargement sur toutes les plateformes officielles. Préparez-vous à écouter une histoire chantée, un écho de mon passé et un hommage à ma sœur.
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Avec émotion,
François Essindi Abakuya
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